Ces dernières années, on parle beaucoup de la protection de l’environnement dans le monde. Madagascar n’est pas en reste et l’État malagasy s’y engage. Selon le résultat de la conservation Internationale, 300 000 à 400 000 ha de forêt sont détruits, chaque année, à Madagascar. C’est dans ce contexte que notre politique environnementale est axée sur le reboisem*nt de plantes à croissance rapide, à vocation énergétique ou à d’autres fins économiques.
LA PRÉSENTATION DU PROJET
LE CADRE GÉNÉRAL DU PROJET
Un projet est un mode de développement des entreprises. Désormais, ce modèle de développement est mise en cause : la diversification et l’instabilité des marchés; l’apparition de nouveaux acteurs industriels et financiers, la concurrence accrue entre les constructeurs font que les projets soient certainement, très suggestifs aussi très ambigus. Le projet n’apparaît pour certains acteurs de l’entreprise comme l’expression à un moment donné d’une stratégie générale, l’affirmation de la volonté de se diversifier, aussi claire et déterminée. Ainsi dans notre concept, il concerne la création d’une PME de production et de commercialisation de savon à base de Jatropha curcas dans la commune rurale de Djangoa le centre de location des stands, d’où l’importance de voir historique de savon.
L’historique du projet
L’historique du savon
L’usage de nombreuses matières savonneuses et d’agents nettoyants, fabriqués de manière empirique à partir de cendres et de graisses, date de l’Antiquité. Pline l’Ancien, décrivit, au Ier siècle après Jésus Christ, différentes formes de savon : coloré, dur ou mou telles que : les rutilandis capillis, dont les femmes se servaient pour se laver les cheveux et leur donner du lustre. Au XIIe siècle, la fabrication du savon était chose courante en Italie et en Espagne, renommés pour leurs fabriques. Au XIIIe siècle, époque où l’industrie savonnière fut introduite en France, la majeure partie des savons était produite à base de suif de chèvre et de cendre de hêtre (alcali). Les Français mirent au point un procédé de fabrication qui employait des corps gras végétaux, ou graisses végétales, à la place de corps gras animaux. La fabrication du savon fut révolutionnée en 1791, par le chimiste français Nicolas Leblanc, qui mit au point un procédé permettant d’obtenir la soude caustique à partir du sel de cuisine. En 1783, le chimiste suédois Carl Scheele avait fait bouillir de l’huile d’olive avec de l’oxyde de plomb et obtenu une substance au goût sucré, qu’il avait appelée Ölsüss et que l’on connaît maintenant sous le nom de glycérine. En 1823, le chimiste français Eugène Chevreul, poussé par cette découverte, découvrit que ce ne sont pas les corps gras qui se combinent avec l’alcali pour former le savon, mais qu’ils sont d’abord décomposés en acides gras et en glycérine (ou glycérol). Chevreul est ainsi à l’origine de la théorie de la saponification. Aujourd’hui, les savons sont les produits les plus courants pour nettoyer ou blanchir ; cependant, depuis les années 1950, ils sont peu à peu supplantés par des agents de synthèse obtenus à partir de dérivés du pétrole. Depuis les années 1960, l’industrie du savon a diversifié ses produits avec l’apparition de savon liquide et de produits concentrés. La production mondiale de savon dépasse actuellement 6 millions de tonnes par an.
La vertu du savon
La Saponaire (Saponaria officinalis), appelée également « la savonnière », est une plante vivace et proliférante aux fleurs roses caractéristiques, contenant un composé chimique appelé : la saponine, moussant dans l’eau. Les savons à la saponine ont été remplacés par des savons à base de graisse, au début du XIXe siècle, mais la solution douce obtenue à partir de la saponaire est toujours employée pour la teinture de tissus délicats, et comme ingrédient dans les shampooings à base de plantes. Autrefois, on utilisait également la saponine dans la pharmacopée occidentale pour ses vertus médicinales, notamment diurétiques.
L’utilisation du savon comme Agent détergent
Lorsque les molécules de savon se dissolvent dans l’eau, elles entourent chaque particule de saleté du tissu, en formant des micelles (agrégats de molécules). À la différence des particules de graisse, ces agrégats sont solubles dans l’eau et peuvent donc être éliminés par rinçage. Le savon est un agent nettoyant ou détergent, obtenu par l’action d’un alcali sur des graisses ou des huiles.
La présentation de l’entreprise
La dénomination de la société
Notre société sera dénommée « SPSA » ou Société de Production de Savon d’Ambanja. On a choisi ce nom car notre activité consiste notamment à produire et à commercialiser le savon. De plus, c’est un mot facile à prononcer et à mémoriser.
La raison sociale
La « SPSA » a pour raison d’existence, la production et la commercialisation du savon, notamment sur le marché local, régional, national et international, lorsque toutes les conditions seraient requises .
Le siège social
L’unité d’exploitation de la SPSA et les bureaux administratifs seront implantés dans la commune rurale Djangoa, tandis que le bureau de liaison et la boutique seront installés dans le district d’Ambanja, dès le démarrage de la production.
La forme juridique
Par définition, une Société à responsabilité limitée ou SARL est une société pour laquelle les associés sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports, dont les droits sont représentés par des parts sociales. Le nombre d’associés varie de 2 à 50 personnes .Elle peut être constituée d’une personne physique ou morale. Le capital social doit être au moins d’Ar 10 000 000 Ainsi, notre société « SPSA » est une SARL au capital social de Ar 150 000 000, réparti au taux inégal entre les promoteurs.
Bureau administratif : dans la commune rurale de Djangoa
Bureau de liaison : district d’Ambanja
Durée de vie : 99 ans .
Table des matières
INTRODUCTION
Première partie :IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : LA PRÉSENTATION DU PROJET
Section I- LE CADRE GÉNÉRAL DU PROJET
Section II- LES IMPLANTATIONS GÉOGRAPHIQUES
Section III- L’INFORMATION GÉNÉRALE SUR LE JATROPHA
Section IV- LES CARACTERISTIQUES DU PROJET
Chapitre II : L’ÉTUDE DE MARCHÉ
Section I- LA DESCRIPTION DU MARCHÉ
Section II – L’ANALYSE DE LA DEMANDE
Section III : L’ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA CONCURRENCE
Section IV: LES POLITIQUES ET LES STRATÉGIES MARKETING DE L’ENTREPRISE
Chapitre III : L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ TECHNIQUE
Section I: LA TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section II : L’ÉTUDE ORGANISATIONNELLE
Deuxième partie :ÉTUDE DE FAISABIlITÉ ET ÉVALUATION FINANCIÈRE DU PROJET
Chapitre I : LES INVESTISsem*nTS ET LE FINANCEMENT DU PROJET
Section I : LA NATURE DES INVESTISsem*nTS
Section II. LE FONDS DE ROULEMENT INITIAL
Section III. LES COMPTES DE GESTION
Chapitre II : L’ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS PRÉVISIONNELS
Section I. LES COMPTES DE RÉSULTAT PREVISIONNELS
Section II. LE BILAN PRÉVISIONNEL
Section III. LE FLUX DE TRÉSORERIE
Chapitre III : LES INDICATEURS DE RENTABILITÉ ET L’ÉVALUATION DU PROJET
Section I : LES OUTILS D’ÉVALUATION DE CE PROJET
Section II. LES CRITÈRES D’APPRÉCIATION DU PROJET
Section III. LES IMPACTS DE CE PROJET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
